Par Brigitte Deschênes

PRF agréée

Il y a quelque temps survenait le décès de la mère de mon amie. Elle avait 91 ans et était la maman de 9 enfants. Elle avait pris soin de faire ses arrangements préalables, son testament et surtout elle avait écrit à ses enfants une lettre qui devait être ouverte seulement lors de son décès.

Dans cette lettre, elle exprimait les sentiments qu’elle ressentait à leur égard. Elle disait la fierté qu’elle avait éprouvée tout au long de sa vie d’être leur maman. Imaginez-vous les sentiments qu’ont ressentis ses enfants à la lecture de cette lettre. Le simple fait de découvrir qu’elle avait pris le temps de rédiger une lettre afin de leur laisser un testament spirituel les a comblés d’une tendresse extraordinaire à laquelle ils ne s’attendaient pas.

Comme témoin privilégié de cette scène, je me suis dit : « C’est bien vrai que, même après leur mort, on reconnaît les femmes de cette époque, leur gros bon sens et leur façon bien à elles d’exprimer leur tendresse, leur affection et l’amour de leur marmaille. Leur attitude un peu secrète, bien que très différente de celle des mamans d’aujourd’hui, nous procure une sécurité et un réconfort sans pareil.

Une lettre comme celle-là apporte beaucoup de joie et de bonheur à ceux et celles qui restent. Pensez-y lors de vos arrangements préalables.

Pensez à laisser un legs spirituel, tel un mot de tendresse reflétant des souvenirs impérissables et racontant une vie de joies et de peines. Ce faisant, vous laisserez un héritage d’émotions à vos proches. Quelle belle attention!

Mes pensées vont aux membres de cette famille. Je vous trouve privilégiés d’avoir reçu ce magnifique cadeau. Même après son décès, votre mère vient de nous indiquer la voie de l’essentiel.

« La dignité avant tout »